Domaine : Science/Sciences biologiques
Type de contrat : CDI
Description de la future affectation :
Le CIRAD recrute un.e chercheur.e en microbiologie spécialisé(e) en mycologie, affecté.e au sein de l'UMR PVBMT qui est principalement  localisée au Pôle de Protection des Plantes à Saint-Pierre de la Réunion. Les stratégies de biocontrôle basées sur l’utilisation de microorganismes entomopathogènes participent à la transition agroécologique pour le contrôle des insectes ravageurs des cultures. Les recherches sur les entomopathogènes en milieu tropical sont à développer, en particulier à partir de la diversité microbienne de ces territoires « points chauds de biodiversité » qui reste encore largement à caractériser. Les principaux verrous à l’utilisation des microorganismes en biocontrôle sont liés aux faibles niveaux de connaissances de leur capacité à être utilisés ou augmentés dans différents agro/écosystèmes, de la durabilité de leur efficacité ou encore de leurs effets non intentionnels sur les organismes non-cibles. Par conséquent, une meilleure connaissance de la spécificité d’hôte de ces pathogènes et de leurs déterminants écologiques est fondamentale pour améliorer l'efficacité de ces méthodes de biocontrôle et garantir la biosécurité des écosystèmes. Dans ce contexte, vous mettrez en œuvre par une approche écologique vos compétences en mycologie et votre connaissance des interactions entre microorganismes et arthropodes (et dans une moindre mesure entre microorganismes et plantes) pour suivre l’impact d’agents de biocontrôle sur les communautés. Vous mènerez des travaux dans des réseaux de parcelles et en laboratoire (e.g. metabarcoding). Vous évaluerez de nouveaux agents potentiels de lutte biologique dans ces environnements tropicaux. Vous effectuerez vos travaux au sein de PVBMT qui a un large réseau de partenaires scientifiques et une a une longue expérience en lutte biologique sur plusieurs modèles d'études agronomiques, et notamment et dans le développement et l’évaluation de modes d’utilisation de champignons entomopathogènes, ou dans la caractérisation de la variabilité génétique et du pouvoir pathogène. Vous serez positionné(e) au 3P à Saint Pierre de La Réunion. Dans ce cadre, vous serez amené(e) à vous déplacer à Madagascar, ou l’UMR PVBMT participe actuellement à plusieurs projets dans le cadre du dispositif en partenariat « Biocontrôle ». Dans un premier temps, vos activités seront axées sur deux modèles biologiques qui ont fait l’objet de recherches préliminaires réalisées en partenariat avec le FOFIFA et l’université d’Antananarivo : i) Spodoptera frugiperda, qui provoque des dégâts sur le maïs, sorgho et mil en Afrique et dans les iles de l’océan Indien et ii) sur les stades telluriques des coléoptères attaquant les racines (ex : riz à Madagascar, canne à sucre à La Réunion…).

➔ Vous êtes docteur.e en sciences ayant une bonne maitrise des techniques de mycologie. ➔ Vous maîtrisez les outils récents de biologie moléculaire et de génétique des populations ; ➔ Vous avez de l’expérience de mise en place et suivi de dispositifs expérimentaux de terrain ; ➔ Vous avez de bonnes connaissances en statistiques (approches linéaire et multivariée) ; ➔ Vous avez publié des articles, dont certains en premier auteur, sur la thématique, dans des revues scientifiques internationales ; ➔ Vous parlez et écrivez le français et maitrisez l’anglais écrit et parlé ; ➔ Vous appréciez le travail en interdisciplinarité ; ➔ Vous aimez encadrer des étudiants et considérez la formation comme une partie intégrante de votre travail ; ➔ Vous aimez construire et faire vivre des partenariats à travers la conception et la mise en œuvre de projets intégrateurs ; ➔ Vous faite preuve d'adaptabilité, de motivation, d'autonomie, de proactivité, de rigueur méthodologique, de gestion des priorités et de sens de l'organisation ; ➔ Vous avez une forte motivation pour travailler dans les pays du Sud, en milieu tropical
Précision sur la localisation (DR, ville) : Réunion Poste en mobilité à la Réunion, France. Par la suite, les affectations en France et à l'étranger seront discutées entre le.la salarié.e et la direction.