La spécialité « Électronique et Systèmes Numériques » de Polytech Dijon a pour objectif de certifier des ingénieurs généralistes possédant les compétences associées aux métiers du numériques et ayant une capacité à mener à bien des projets complexes nécessitant la maîtrise conjointe de compétences en électronique, systèmes embarqués, objets communicants. L’ingénieur en « Électronique et Systèmes Numériques » sera apte, au terme de la certification, à gérer un projet de conception d’un système embarqué et objet communicant et en maîtrisera l’ensemble des étapes, de la modélisation jusqu'à l'exploitation. L’ingénieur de cette spécialité appréhende, par une réflexion méthodique, des problèmes complexes et agit en responsable apte à conduire des projets, à animer des équipes et à gérer des opérations dans les domaines techniques des systèmes embarqués et objets communicants, dans un contexte international, dans le respect du droit, de la sécurité et du développement durable.
Dans les domaines de l’Informatique et de l’Électronique, Polytech Dijon propose deux spécialités distinctes : Électronique et Systèmes Numériques d’une part, et Informatique, Réseaux et Cybersécurité d’autre part. Cette configuration est issue d’une volonté stratégique de proposer des certifications en cohérence avec la croissance importante de la demande d’ingénieurs dans le domaine général des systèmes numériques.

Comme dans le reste du monde, le domaine du numérique en France connait actuellement une très importante croissance. Ainsi en 2023, selon notamment l’Observatoire des métiers du numérique, de l’ingénierie, du conseil et de l’évènement , ce domaine regroupe plus de 30 454 entreprises et concernent plus de 540 000 employés. Il a permis sur 2022, la création de plus de 33 000 emplois soit une croissance de plus de 6.6%. Il s’agit donc d’une croissance particulièrement forte, représentant plus de 340 000 offres d’emplois sur l’année (26.3% d’augmentation).
 
En raison de l’importance croissante de la demande de compétences dans le secteur, de la part des apprenants comme des industriels ; au regard du nombre limité de certifications dans le domaine régionalement, une émulation de clusters et de structures collaboratives sont opérationnelles sur le territoire, en vue d’appuyer la mise en place de nouvelles offres de certifications dans ces technologies interdisciplinaires. L’adoption d’une stratégie régionale de l’innovation pour une spécialisation intelligente en résonance avec des régions voisines à fort besoin en collaborateurs sur des secteurs stratégiques, permet au quotidien d’anticiper les mutations de demain. Selon le dernier rapport de France Stratégie, les métiers en plus forte expansion entre 2019 et 2030 sont dans le domaine d’activité de la présente certification, dont l’ingénieur en l’informatique observant une hausse de 26% .

La spécialité est accessible sous le statut d’apprenti, afin de répondre aux fortes demandes de montée en compétences des équipes, par la voie de l’alternance, proposées par les industriels ; mais aussi pour répondre aux besoins en évolution professionnelle de leurs salariés. Les titulaires de la certification seront en mesure de contribuer aux besoins de métiers sur le domaine de l’Internet des Objets (IoT) face à la nécessité de transition numérique de l’économie française.

Le marché de l’emploi dans les systèmes numériques est très dynamique. Selon le Transparency Market Research (TMR), le marché des systèmes embarqués est sous l’impulsion de facteurs moteurs de son développement : la dissémination de l’intelligence dans les réseaux électriques, les transports, la santé ou encore les infrastructures urbaines ; des initiatives visant l’amélioration de l’efficacité énergétique et la réduction de l’empreinte écologique ; l’accroissement des besoins de traitements dans des équipements comme les voitures, les avions ou encore les objets connectés. Par application, le marché est classé en sept segments, à savoir : l’automobile, les télécommunications, la santé, l’industrie, l’électronique grand public, l’aérospatiale et la défense.
La filière française des systèmes embarqués est en plein développement et ne se limite pas à l’essor des objets connectés ; ils y contribuent de manière notable. En effet, à l'échelle mondiale, il y avait 14,4 milliards d'objets connectés fin 2022, selon le cabinet d'études de marché américain IoT Analytics. Si les objets connectés sont majoritairement destinés à un usage grand public, c’est le segment Business to Business (B2B) qui observe une expansion à forte valeur ajoutée.
Depuis la crise sanitaire du coronavirus qui a engendré une pénurie de composants, de nombreuses entreprises choisissent de recentrer leurs investissements selon leurs priorités. Cependant, la nécessité est persistante d'effectuer des actions à distance, notamment grâce aux actionneurs et à conditions de pouvoir confier les développements futurs à des personnes d’expérience ou formées dans ce domaine.

L’accès à cette certification est soumis à conditions :
1. Sur sélection au niveau de diplôme 4 : La réussite au concours GEIPI Polytech (association du groupe des écoles publiques d’ingénieurs à préparation intégrée) permet l’accès au cycle préparatoire (2 années) de Polytech Dijon organisée en Unités d’Enseignement. Il faut avoir validé les deux années du cycle préparatoire selon le règlement des études pour intégrer ensuite le cycle ingénieur.
2. Sur sélection au niveau de diplôme 5 pour entrer dans le cycle ingénieur Polytech Dijon il faut :
▪ Réussir à un concours national (Polytech ou ENSEA ou banque de notes du concours commun CCP)
▪ Réussir au concours propre à l’école (dossier et entretien).
▪ Valider le cursus complet du parcours intégré Polytech Dijon accessible par le Concours National GEIPI-Polytech.