L’Observatoire du Dialogue Social de la Fondation Jean-Jaurès, dont UNSA est membre, publie une étude sur le fonctionnement du dialogue social en entreprise depuis le confinement de mars 2020.
La crise sanitaire a obligé les entreprises à adapter leurs modalités de fonctionnement, dont le dialogue social.
L’Observatoire du Dialogue Social de la fondation Jean Jaurès, dont l’UNSA est membre, publie une étude sur le fonctionnement du dialogue social en entreprise depuis le confinement de mars 2020.
Basée sur une enquête en ligne auprès des acteurs du dialogue social en entreprise : élus CSE, délégués syndicaux, membres de la Direction, cette étude vise à comprendre comment le dialogue social d’entreprise s’est adapté à ce contexte particulier. Quelles perceptions en ont eu les représentants du personnel et les directions ? Quels avantages, inconvénients et perspectives tirent-ils de cette expérimentation ?
Que retenir de l’enquête ?
Le dialogue social à distance a été expérimenté « à marche forcée ». Il a revêtu des modalités diverses selon les entreprises, l’activité...
C’est un fait majoritairement nouveau : les acteurs se sont adaptés aux contraintes sanitaires pour continuer à faire vivre la démocratie sociale.
Il a été vécu comme efficace pour répondre à la crise sanitaire.
La perception de la qualité du dialogue social est influencée par le cadre virtuel des réunions et des modifications des interactions.
La qualité du dialogue social numérique repose sur la qualité des relations préexistantes.
Les représentants du personnel ont déployé de nouveaux moyens pour garder le contact entre eux et avec les salariés…
Certaines pistes restent encore à creuser, comme l’impact sur la mobilisation des femmes ou celui sur l’empreinte écologique.
Pour l’UNSA, renforcer le dialogue social et l’adapter pour le faire évoluer vers un dialogue social moderne, pragmatique et efficace, c’est possible ! C’est une question de volonté de tous les acteurs d’en rechercher les voies et les moyens.
De nombreux militants de l’UNSA (Naval Group, CPAM, Intel, Caisse des dépôts et consignations, Albany Safran Composites…) ont participé à la constitution du matériau qui a permis d’analyser et de dégager ces quelques enseignements et pistes de réflexion.