Sysco France (Brake France + Davigel) annonce plus de 204 M€ d’investissements
Sysco France, née de la fusion de Brake France et de Davigel, vient d'annoncer un « plan ambitieux de conquête et 204 M€ d’investissement afin de devenir le référent de la distribution multi-températures en RHF à l’horizon 2022 ».
Sysco France, société née de la fusion de Brake France et de Davigel, et filiale du groupe Sysco, leader mondial de la distribution alimentaire en restauration hors foyer (RHF), a présenté le 3 mai, en comité central d’entreprise, sa future organisation. « Ce projet s’appuie sur un plan ambitieux de développement des capacités logistiques et de l’offre de produits et de services pour mieux répondre à l’évolution des attentes des professionnels de la restauration hors foyer », commente Sysco France, qui se positionne désormais comme le troisième acteur français de la distribution alimentaire en RHF. Cette nouvelle organisation, qui fait suite à la fusion de Brake France et de Davigel, annoncée en novembre 2017, se veut « plus efficiente, plus experte et plus agile pour conquérir de nouveaux marchés ».
Plus de 43 000 m² supplémentaires
Bénéficiant du soutien de son actionnaire, Sysco France va réaliser plus de 204 M€ d’investissements sur la période 2019-2021. Ces investissements visent à doter Sysco France de nouvelles capacités logistiques (plus de 43 000 m² supplémentaires de plateformes et entrepôts) lui permettant de mieux répondre aux attentes de l’ensemble de ses clients et de conquérir de nouveaux marchés. Sont ainsi programmées : la création d’un nouveau site logistique au cœur du Min de Rungis (94), d’importantes extensions de plateformes logistiques à Lagny (77), Pierrelatte (26), Nantes (44), Metz (57), Tours (37) et Bruguières (31). En complément, 12 autres sites feront l’objet d’investissements. La nouvelle organisation logistique de Sysco permettra à terme d’assurer un « service unique de livraison multi-températures conforme aux attentes de réactivité et d’efficacité des clients professionnels, et plus respectueux de l’environnement. »
Création d‘un siège social à Paris
En parallèle, Sysco va investir dans des solutions digitales nouvelles permettant de renforcer l’expérience clients et de développer de nouveaux services. Des investissements sont également prévus pour la création d‘un siège social à Paris et la modernisation des sites administratifs de Dieppe et de Limonest. « La direction de Sysco a fait le choix volontariste de conduire sa transformation tout en préservant les équilibres territoriaux et en favorisant le reclassement de tous les salariés susceptibles d’être concernés par des mobilités ou des suppressions de postes. C’est pourquoi le projet sera complété par un important dispositif de mesures d’accompagnement, incluant des mesures d’âge et un plan de départs volontaires », précise le groupe.
« Notre projet vise à faire de Sysco France le référent de la distribution multi-températures en RHF. Notre nouvelle organisation va nous permettre d’être plus compétitifs grâce à notre nouvelle taille, facteur clé de succès sur notre marché. Au-delà, notre ambition est d’être demain l’acteur reconnu sur le marché pour la qualité de ses réponses logistiques, pour l’extension de son offre, pour sa qualité de service et pour ses innovations digitales. Nous avons fait le choix volontariste de préserver les équilibres territoriaux et les expertises au sein de l’entreprise. Le dialogue que nous engageons avec les représentants du personnel et les organisations syndicales va désormais nous permettre de définir les mesures les plus adaptées pour accompagner avec succès chaque collaborateur », expose Jacques Déronzier, directeur général de Sysco France.
Aucun changement pour les équipes avant début 2019
Le projet prévoit :
- La création d’un nouveau siège social basé à Paris (75) et le maintien d’effectifs administratifs importants sur les deux sièges historiques de Davigel (Dieppe, 76) et de Brake (Limonest, 69) ;
- Le maintien de 70 sites logistiques (entrepôts et plateformes) sur les 90 existants, avec un nombre important de reports d’activités et de personnels vers des sites situés en proximité ;
- La suppression au global de 631 postes et la création de 432 nouveaux postes, soit une réduction nette de 199 postes sur un effectif actuel de 4 035 (soit moins de 5 %) ;
- L’élaboration d’un plan de sauvegarde de l’emploi par la voie du dialogue social avec pour objectif de réduire au maximum les conséquences sociales de la mise en place de la nouvelle organisation en favorisant :
• Les reclassements internes et l’accompagnement des mobilités professionnelles et géographiques ;
• Les mesures de volontariat et de départs anticipés à la retraite afin de limiter le nombre de licenciements contraints.
A défaut de repositionnement en interne, la direction prend l’engagement d’accompagner chaque salarié concerné pour lui permettre de mener à bien son projet professionnel et de le préparer à se positionner sur le marché de l’emploi. Le projet va désormais faire l’objet d’une procédure d’information et de consultation des instances représentatives du personnel. Aucun changement n’interviendra pour les équipes avant début 2019, permettant ainsi de disposer du temps nécessaire au dialogue social, à l’information des salariés et à la préparation des reclassements internes et des mobilités pour les personnels concernés.