BTS ASSURANCE DE L’IFPASS : LES COURTIERS SONT AU CŒUR DE NOS PROMOTIONS
Pour les étudiants et futurs étudiants, la période de mars à juin est traditionnellement celle de la recherche de leur cursus à partir de septembre. A l’IFPASS, tout est prêt pour accueillir les apprenants et les accompagner dans leurs choix d’études. Clotilde PLANCHON, Responsable de l’Offre diplômante et Michel ACCARY, répondent aux questions de Codes Courtage sur les liens entre les formations, les étudiants et le courtage d’assurances.
– Quelles sont les principales formations offertes aux étudiants par l’IFPASS pour la rentrée universitaire 2021 ?
Les diplômes que nous proposons s’étagent entre Bac+2 et Bac+5, avec pour première marche : le BTS. Il est ainsi possible de rejoindre l’IFPASS dès le Bac, et à l’issue de cette formation, de disposer d’un niveau généraliste avec un champ d’actions et de compétences élargi. Si vous avez validé une première année de BTS ou utilisé le dispositif de Validation des Acquis Professionnels et Personnels, vous serez peut-être attiré par le diplôme de Conseiller en Assurances, avec entrée à Bac+1 et sortie à Bac+2.
A partir du niveau Bac+3, notre offre devient plus spécialisée, avec 3 licences et 2 Bachelors. Ces derniers sont propres à l’IFPASS et le programme est extrêmement technique. La voie d’entrée est un Bac+2 validé et vous bénéficierez d’un enseignement ciblé sur l’indemnisation des personnes ou l’indemnisation des biens.
Nos licences sont organisées en partenariat avec l’université de Paris Sorbonne Nord pour celle consacrée au Chargé de clientèle en assurances, avec l’université de Nanterre pour les deux autres : Conseiller souscripteur gestionnaire en assurance, et métiers de l’E-assurance et services associés. Le tronc commun de ces formations vise à approfondir les aspects techniques du BTS et à apporter des enseignements ciblés sur la relation client, la polyvalence d’actions et bien sûr, la digitalisation.
A Bac+5, nous proposons un titre de niveau 7 Manager digital, qui permet d’obtenir le titre entrepreneur dirigeant de l’ESAM, mais aussi le titre souscripteur en assurance et réassurance. A la rentrée de septembre 2021, notre proposerons le titre de niveau 7 Conseiller en Gestion de Patrimoine Certifié.
Enfin, nos masters (Master Manager en Assurances et Master en Management des Risques et Innovation) rencontrent un véritable succès auprès des courtiers : un tiers de l’effectif aujourd’hui correspond aux métiers du courtage. Nous y développons la polyvalence de nos étudiants, puisque le tronc commun comporte des notions financières, de contrôle de gestion, de marketing, de gestion des organisations, de conduite de projet… et leur expertise assurantielle, sur des sujets pointus comme les grands risques, les risques politiques et environnementaux…
– Comment recrutez-vous ces étudiants, à l’heure de la distanciation sociale ?
Notre premier critère d’approche est le niveau d’entrée, mais nous établissons tout de suite un dialogue pour mieux cerner les attentes et les appétences des candidats : quel est leur profil académique, leur souhait (pour schématiser, ceux qui veulent être assis, ceux qui préfèrent être débout, le choix d’un poste plutôt stable – souscription/gestion-, ou de terrain) ? Un jeune qui exprime un besoin de contact avec la clientèle s’épanouira dans un parcours de chargé de clientèle ou de management digital par exemple.
Les bacheliers ont la chance dans le BTS Assurance de pouvoir toucher à de nombreux domaines. Ils sont placés dans un cadre de découverte très large et nous les accueillons tels qu’ils sont, sans exercer de sélection sur les résultats. Personne n’a fait d’assurance avant le Bac, donc tout le monde peut faire ses preuves à condition d’être motivé et d’adopter un comportement professionnel. A l’issue du BTS, nous discutons des voies de poursuite d’études, là encore en fonction de leurs appétences, car les possibilités sont nombreuses : cultiver sa polyvalence avec une licence généraliste, se spécialiser… Les voir réussir est une véritable récompense, car certains n’avaient pas le goût des études, et ils progressent tout au long de leur parcours.
Même si la plupart des inscriptions se jouent au printemps, cela ne s’arrête jamais vraiment. Tout au long de l’année, nous proposons de rejoindre nos formations. Le BTS dispose d’une rentrée décalée, fin décembre/début janvier. Nous avons par exemple un job dating le 1er avril 2021, qui reste un moment important pour les jeunes comme pour les entreprises. Les courtiers qui sont présents sont souvent les donneurs d’ordre, contrairement à des structures importantes, qui font participer un professionnel des RH à ces entretiens multiples. Le candidat va être tout de suite en face-à-face avec son manager chez le courtier, ou au dirigeant du cabinet, et il fait bien la différence entre ce circuit décisionnel court, et un processus de recrutement plus institutionnalisé.
– Quels sont les atouts des courtiers (par rapport à d’autres employeurs potentiels) pour attirer l’attention des étudiants ?
Les métiers du courtage ont de nombreux atouts pour nos étudiants, car ils offrent la possibilité de voir plusieurs manières de faire, des produits nombreux, des clients variés. Chez les courtiers, les apprenants peuvent mettre en pratique tout ce qui est enseigné, et s’agissant de cabinets à taille humaine, ils entrent souvent à des postes équivalents à ceux d’un collaborateur, même s’ils nécessitent un encadrement spécifique. Cette immersion dans la réalité des activités donne aux jeunes une certaine maîtrise et favorise leur prise de confiance en eux. A l’IFPASS, les courtiers accueillent un quart de nos étudiants en BTS à Paris, ils sont donc au cœur de nos promotions.
– Comment convaincriez-vous un cabinet de courtage d’accueillir l’un de vos étudiants ?
Tout d’abord, il s’agit de jeunes particulièrement méritants, qui cumulent travail et études. Ils sont opérationnels dans de nombreux domaines, avec des niveaux équivalents à une capacité professionnelle de niveau 1. Ils peuvent ainsi permettre de renforcer une équipe ; même s’ils sont en formation la moitié du temps, leur accueil peut constituer une solution RH à part entière.
Ce sont des professionnels qui s’intègrent facilement, que l’entreprise peut former à son image et à ses processus.
Financièrement, pour les cabinets de moins de 20 salariés, le reste à charge est nul sur la partie formation, et limité à 1 800 € pour les cabinets de plus de 20 salariés. Le salaire de l’apprenant, à verser par l’entreprise, peut être pris en charge via des aides. Actuellement, leur montant s’élève à 8 000 € par an pour chaque contrat en alternance, ce qui laisse peu de frais à la charge de l’employeur.
Propos recueillis par Céline MESLIER