Le CEA et IFP Energies nouvelles s'allient pour accélérer les transitions énergétique, écologique et numérique
Les deux organismes signent un contrat-cadre de 5 ans pour favoriser l’émergence de projets communs de recherche (projets collaboratifs, projets bilatéraux, encadrement de thèses…), en s’appuyant sur les expertises scientifiques et techniques de chacun et sur la complémentarité de leurs savoir-faire.
Les collaborations vont s’articuler autour de 4️ thématiques scientifiques d’intérêt commun :
La mobilité avec deux axes principaux : le déploiement à grand échelle de la mobilité électrique au travers de l’éco-conception des machines électriques à aimants permanents ainsi que le développement de la mobilité hydrogène (pile à combustible ou moteur à combustion).
L’économie circulaire du carbone (autour de cinq axes potentiels : l’intégration énergétique pour les procédés de captage du CO2 atmosphérique, les biocarburants avancés (filière micro-algues), les carburants de synthèse obtenus par des approches Power-to-fuels et Sun-to-fuels, les produits chimiques durables (bioproduits et e-chemicals), l’électrocatalyse ou l’hydrogénation et, enfin, les méthodologies d’analyses de cycles de vie et technico-économiques) ;
Le numérique dans le domaine des énergies, avec la poursuite des travaux sur la plateforme de calcul haute performance Arcane, et le renforcement de collaborations en méthodes numériques, en incertitudes et optimisation, en IA et machine learning, ainsi qu’en modélisation et simulation multi-échelles / multi-physiques ;
La mise en œuvre d’enseignements communs entre les deux entités de formation adossées au CEA et à IFPEN, respectivement l' INSTN - l’école de spécialisation des énergies bas carbone et des technologies de la santé - et IFP School, l’école d’application des ingénieurs de la transition énergétique. La création d’un mastère spécialisé pour professionnels sur le management de l’énergie est en cours d’étude avec l’INSTN et l'IMT Atlantique.
« Ce contrat-cadre traduit notre volonté commune d’intensifier notre collaboration au service de la transition énergétique. A l’image du projet Melchior que nous menons en partenariat avec le CEA, avec succès, sur les machines électriques à faible impact environnemental, la complémentarité de nos expertises permet d’accélérer le développement d’innovations technologiques. Avec le contrat-cadre, nous irons encore plus loin sur des sujets essentiels comme la mobilité électrique, l’hydrogène, le captage du CO2 atmosphérique et la conversion du CO2 et de la biomasse en molécules d’intérêt, nous renforcerons nos travaux conjoints dans les domaines du numérique et mettrons en place de nouvelles formations sur les énergies bas carbone. » - pierre-franck chevet