« 52 % des DRH mènent actuellement une réflexion sur le climat, 41 % ont mis en place un plan de réduction de l'impact carbone, et 22 % un plan de mobilité douce. »
Pour Laurence Breton-Kueny, PhD, DRH Groupe AFNOR, VP ANDRH, citant leur baromètre de rentrée réalisé auprès de 462 de leurs 5 000 adhérents, les DRH se sont saisis de la question de la transition écologique.
Mais où en sont-ils précisément ? C’est la question étudiée lors des dernières #RencontresRH, le rendez-vous mensuel de l’actualité du management organisé par Le Monde dont nous sommes partenaires.
Dans leur cheminement, les entreprises agissent d'abord sur les catégories 1 et 2 de leur bilan carbone. Elles comprennent leurs émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre.
« 85 % de nos collaborateurs disent qu'on est légitimes à agir en matière de RSE, mais seuls 8 % disent savoir comment faire », a pu témoigner Anne Ramon, notre directrice RSE, invitée lors des Rencontres. L'action passe donc par la sensibilisation des salariés. Dans le Groupe nous avons mis en place des formations à destination de nos collaborateurs mais aussi de nos dirigeants. « On a mis des indicateurs RSE dans les accords d'intéressement, c'est un vrai levier, et on tient aussi à ce que tout soit discuté avec les partenaires sociaux », a tenu à préciser Olivier RUTHARDT, notre dg adjoint en charge des ressources humaines.
Cependant, comme le note Le Monde, le véritable enjeu demeure le scope 3, qui englobe le reste des émissions indirectes de l'entreprise, et représente souvent la grande majorité des émissions totale. « Les RH ont un rôle fondamental et structurant sur l'impact que les grandes entreprises doivent avoir, estime Patrick Sochnikoff, directeur RSE groupe de Sodexo. Chez nous, les scopes 1 et 2, c'est 1 % de nos émissions. On n'a pas le choix de considérer le scope 3, et puis, au fond, on est tous le scope 3 de quelqu'un. »