QUE FAUT-IL PENSER DES BACHELORS EN 3 ANS ?

De plus en plus d’organismes proposent des parcours en 3 ans menant à un Bachelor, quels sont les avantages de ces cursus ?

 

Tout d’abord, en s’affranchissant des contraintes des référentiels Education nationale, les centres de formation ont plus de souplesse et peuvent modifier les parcours à leurs guise, en gagnant parfois en réactivité et en suivant de plus près l’évolution des métiers.

 

L’inconvénient, c’est que même si l’objectif final est clairement identifié, les contenus des deux premières années n’ont pas toujours la qualité espérée et pèchent surtout par le fait que ces deux années, ne sont reconnues que par le centre de formation où l’étudiant est inscrit, ce qui le rend captif pour trois ans, voire plus, si le centre de formation décide des redoublements.

 

D’autre part, cette organisation impose le statut d’étudiant « payant » au moins pour les deux premières années. Il est impossible de préparer un bachelor en alternance, car la durée de ce type de contrat ne peut dépasser deux ans.

 

En cas d’échec à l’examen final, les trois années d’études auront été financées pour rien car aucun diplôme ne vient sanctionner le niveau Bac + 2.

 

ALTEA FORMATION a donc décidé de continuer de proposer des Bachelors avec préparation d’un BTS les deux premières années. Le BTS est un diplôme d’état qui reste très apprécié du monde du travail, d’autant que les récentes réformes des référentiels ont bien pris en compte l’évolution des technologies et des attentes des entreprises. Le Bachelor préparé en troisième année est un titre RNCP validé par l’état et est donc reconnu au niveau national.

 

Cette articulation permet pour ceux qui le souhaitent de préparer le cursus en alternance avec un premier contrat de deux ans préparant au BTS et un deuxième contrat préparant au Bachelor.

 

Dans le cadre d’un contrat de professionnalisation, il n’y a pas de coût de formation pour l’étudiant et il bénéficie d’un salaire.

 

Cette solution permet d’ouvrir l’accès au diplôme à ceux qui n’auraient pas les moyens de payer leur formation et joue à la fois  le rôle d’un véritable ascenseur « social » et d’un outil de transmission des savoirs, car un grand nombre de jeunes reste en poste dans l’entreprise qui les a formés.